A un souffle

Qu'on a ri, Essentiel, et que c'était bon.

Oui, encore.

Oui, on est des serial rigoleurs, ces derniers temps. Et que j'aime ça.

Un jour, il faudra que je te raconte l'effet qu'a sur moi le pouls qui bat dans le bout de tes doigts, entre les miens. C'est rien, hein, pourtant ? Ben si. Effet garant, ça me transporte.

Et je ronronne contre ton flanc, bien heureuse de tant de chaleur, de douceur, de tendresse. Agacée que ça soit encore et toujours moi qui parte à l'assaut. Heureuse que tu répondes aussi vite à l'appel de mes mains, à me faire une place contre toi. Mais je crois que je sais pourquoi. Tu es celui qui craint qu'un jour ça ne me fasse du mal, c'est ça ? Alors il faut que ça soit une demande de moi pour être sûr que ça soit librement consenti.

Ca l'est.

Et encore cette fois, je t'ai senti à un souffle de changer d'histoire, en se disant au revoir. Et en même temps, te connaissant, ce souffle peut n'être rien qu'infranchissable. Alors je n'écoute pas ce que je sens, enfin juste pour le plaisir du trouble. J'attends de voir où le souffle te mènera.

Mais merci pour ces instants de bonheur pur.