Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ailleurs & Autrement
24 novembre 2010

Comme toi

Tu me disais il y a quelques semaines (quelques mois, déjà), que tu avais été comme moi. A ma place. A aimer amoureusement quelqu'un qui ne t'aimait pas "au même niveau", pas de la même façon (je te cite).

Tu disais qu'à l'époque tu avais choisi de continuer malgré tout à être son ami. Comme pour grappiller les miettes de bonheur là où elles se trouvaient.

Je t'ai expliqué que pour moi, foin de miettes. Ca n'était pas comme ça que je concevais la suite de notre relation, qu'il n'était pas question de quémander des bribes de bonheur.

Force est de constater que, sans que tu aies vraiment répondu à cette phrase avec des mots, c'est évidemment autre chose qu'on invente.

Je me dis aussi que puisque tu as été à ma place, tu ne peux pas ne pas savoir que tu vas vers autre chose que ce que tes mots m'ont dit.

Si tu as été à ma place tu sais le poids des points d'interrogation qui pèsent sur chaque geste. Tu sais que malgré ma "poker face" qui me fait parfois faire comme si de rien était (et parfois l'inverse, mes yeux qui rient de l'instant en n'étant pas dupe), le cerveau, le coeur, continuent à tourner. Tu sais que ces gestes que tu as ne peuvent pas être anodins.

Et puisque tu as été "comme moi", j'ose espérer que tu ne vis pas ça comme une offrande, mais que tu sais que même lentement, tu vas quelque part.

Rien à voir, j'adore quand tu me souhaites bonne nuit en m'écrivant "je t'embrasse aussi", tu sais ?

Publicité
Publicité
Commentaires
Ailleurs & Autrement
Publicité
Archives
Publicité