Etoiles...
Oh Essentiel,
Quelle soirée. What a night.
Ta façon de surgir à mon côté, tes sourires, tes inquiétudes. Nos longues conversations, ponctuées de silences musicaux.
J'ai juste été un peu triste, quand je te remerciais devant notre bière d'apéro d'avoir été si fondamentalement là, de ton silence plein de réflexion, suivi d'un "à quoi ça servirait, sinon.... l'amitié".
Déambulations au milieu des touristes. Pèlerinage pour une pensée devant la maison du grand Serge, que ni toi ni moi n'avions jamais vue "en vrai".
Dîner dehors. Bon. Jolie ambiance.
Tu m'as couverte de cadeaux. Dont un qui me touche d'autant que tu t'es empressé de me dire que tu avais le même. Communion d'objets, j'adore. Je ne sais pas si tu savais. Tu ne m'as pas laissée payer un centime de la soirée, et en plus tu veux que je te donne des idées pour mon anniversaire ? Mais c'est bien assez, déjà.
Et puis notre retour là où j'étais garée. Une petite marche dans un Paris qui est à nous. Ton bras que tu me donnes, d'abord, pour vérifier que tu n'as pas perdu tes talents d'homme qui est, d'après toi (confirmé par moi), doué pour tenir le bras ou la main.
Un obstacle en forme de touriste nous sépare, je t'attrape la main. Et notre marche comme ça, courte et infinie à la fois.
Devant la voiture, après nos longues bises coutumières, tes bras autour de moi, ta main qui me caresse le dos, longtemps. Ma tête qui se lève vers ta grande hauteur. Nos sourires un peu piteux patauds. Et voilà, je file, non sans t'avoir posé d'abord un dernier baiser sur les phalanges par la fenêtre ouverte.
Tu me dis que je mérite qu'on me gâte encore plus. Mais tu sais à quoi tu t'exposes, Essentiel ? Tu sais la bombe à retardement que je suis.
Me suis endormie le sourire aux lèvres. Peur d'avoir rêvé tout ça au réveil. Mais il me restait encore un peu de ton parfum pour me rappeler qu'on avait jamais été aussi proches.
Merci pour toutes les étoiles que tu as mises dans mes yeux.